
Le laboratoire français Servier vient d’injecter 150 millions d’euros dans l’usine normande de sa filiale chimique Oril Industrie à Bolbec. C’est sur ce site qu’est produit le principe actif du Daflon, indiqué dans le traitement des maladies veineuses. Cette enveloppe est destinée à augmenter les capacités de production de ce médicament et à développer un procédé de fabrication plus efficient et moins énergivore.
Doubler la production du principe actif du Daflon pour répondre à une demande croissante
Le laboratoire Servier a la particularité de produire la quasi-totalité de ses principes actifs dans l’Hexagone, une étape qui reste aujourd’hui globalement délocalisée en Asie. En produisant jusqu’à 1500 tonnes de principe actif du Daflon, cette nouvelle unité de 15000 m² va permettre à Servier de doubler les capacités de production et de soutenir la croissance des ventes de son médicament phare. « En combinant l’innovation et l’excellence industrielle, nous augmentons nos capacités pour répondre durablement à la demande mondiale, tout en renforçant notre souveraineté sanitaire en France et en Europe », déclare Olivier Laureau, Président de Servier.
Ce projet – soutenu à hauteur d’1,9 million d’euros par des subventions régionales et le programme France Relance – s’accompagne de la création d’une cinquantaine de postes.
Diminuer l’empreinte environnementale du Daflon
Le Daflon découle d’une matière première naturelle, l’orangette immature, dont Servier extrait une substance appelée hespéridine. Celle-ci intègre ensuite de multiples étapes de synthèse chimique, avec différents solvants, avant d’être transformée en principe actif. Afin de rendre ces étapes moins nocives pour l’environnement, la nouvelle unité de production intègre un procédé innovant : elle utilise certains solvants comme l’acide acétique et le méthanol qui peuvent être méthanisés. C’est la raison pour laquelle le projet inclut également la construction d’une station de méthanisation. Une station de traitements des effluents a aussi été installée. Son objectif : réduire l’empreinte environnementale du site grâce à un cycle de traitement plus vertueux et autonome.
Une seconde usine de principe actif en Hongrie
Parallèlement à ce nouveau site de production en Normandie, Servier a également investi 80 millions d’euros dans son usine de Budapest, en Hongrie. Cette enveloppe va permettre de développer une unité jumelle, également dédiée au Daflon. Servier pourra ainsi bénéficier d’une double source d’approvisionnement en principe actif pour alimenter ses différentes usines, ailleurs dans le monde, fabriquant les formes finies du médicament. Ce nouveau site hongrois sera inauguré cet été.
En 2024, Servier a vendu 110 millions de boîtes de Daflon à 55 millions de patients dans plus de 120 pays à travers le monde. En progression de 9% sur un an, les ventes de ce médicament ont rapporté 620 millions d’euros au laboratoire, soit 10% de son chiffre d’affaires. Ces chiffres records font du Daflon, le premier veinotonique mondial en valeur et en volume, alors même que plus de 30 % des personnes souffrant de problèmes veineux dans le monde restent sans traitement. D’ici à 2030, Servier vise à fournir 150 millions de boîtes par an et espère atteindre un milliard d’euros de ventes.
"En combinant l'innovation et l'excellence industrielle, nous augmentons nos capacités pour répondre durablement à la demande mondiale, tout en renforçant notre souveraineté sanitaire en France et en Europe ", déclare Olivier Laureau, Président de Servier.
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